Si on ne s’occupe pas de Chevènement, Chevènement s’occupe de nous…
| publié le novembre 1999 |
1991 : la Police de l’Air et des Frontières tue Arumum Sivasampu au cours de son expulsion en l’étouffant pour l’empêcher de s’y opposer
1998 : la DICCILEC (ex PAF) viole une jeune femme dans le centre de rétention de Nanterre
1999 : la Police Aux Frontières (ex DICCILEC) tue un sans-papiers au moment de son transfert du centre de rétention d’Arenc (Marseille) au bateau qui devait l’expulser vers la Tunisie
Tous les jours en France, et dans toute l’Europe de Shengen, la police spéciale des étrangers enferme et expulse de force des centaines de sans-papiers -grâce aux fameux coussins mais aussi grâce aux tranquillisants, scotchs, etc.- pendant que des centaines de milliers d’autres sont rendus exploitables à merci par la menace du même traitement.
Depuis 1996, avec ou sans-papiers, nous nous organisons pour lutter par des manifs et des occupations contre cette politique et ces pratiques.
1998 : après l’occupation par plus de 200 personnes à l’appel du Collectif Anti Expulsions des locaux de la DICCILEC et d’une zone d’attente loués par le ministère de l’Intérieur à la SNCF, une instruction est lancée et 3 participants à l’action sont inculpés de charges aberrants. Réprimer les occupations massives par l’inculpation de quelques participants plus ou moins au hasard est à ce jour la réponse qu’a trouvé l’Etat face à un mode d’action qui se généralise, que ce soit dans le mouvement des sans-papiers, dans celui des chômeurs ou dans les luttes des paysans.
RELAXE POUR YANN et FRANCK !
Nous assumons la responsabilité collective de cette action et de toutes les actions visant à empêcher des expulsions et à enrayer la machine à expulser. Nous refusons que des camarades paient individuellement pour des actions collectives.
Intervenir lors des expulsions et contre les centres de rétention mais aussi mener des campagnes d’information, de harcèlement et des occupations contre tous ceux qui participent à la machine à expulser (SNCF, AIR FRANCE et les autres compagnies qui déportent les sans-papiers ; groupe ACCOR, ses hôtels IBIS transformés en centres de rétention et sa compagnie de réservation de billets pour les expulsés, etc.) reste notre façon de lutter avec les sans-papiers pour la liberté de circulation.
venez nombreux assister au procès le 26 novembre 99 à 13H30, 13ème chambre du Palais de Justice de Paris, M° Cité
CONCERT DE SOUTIEN
le 20 novembre à partir de 15h à la CNT - 33, rue des Vignoles, Paris XXème