par Carine Fouteau | publié le 27 janvier 2006 |
1. Les nouveaux visages de l’immigration
Les mouvements migratoires dans le monde
A travers la planète, les migrations se diversifient et s’internationalisent au rythme de la mondialisation. Les migrants sont prêts à parcourir des milliers de kilomètres, parfois au péril de leur vie, pour tenter leur chance dans des pays qui, eux, ont tendance à fermer leurs frontières. A l’origine des départs : les conflits et les déséquilibres économiques, sociaux et démographiques entre le Nord et le Sud.
Les nouveaux visages de l’immigration ; Lexique
2. Rêves d’Europe sur la route de l’exil
Insécurité, chômage, désir d’émancipation ou d’ascension sociale : les motivations des migrants traduisent leur détermination à tenter leur chance pour améliorer leurs conditions de vie. Rencontre avec des candidats à l’exil, à Agadez, aux portes du Sahara, passage obligé de millers d’Africains en partance vers la Lybie ou l’Algérie, souvent après un long périple à travers le continent. Avec un espoir : réussir à rejoindre l’Europe.
Rêves d’Europe sur la route de l’exil ; Libye-Niger : retour à la case départ
3. Emigration : des flux financiers à valoriser
Plus de 160 milliards de dollars, selon la Banque mondiale, et même sans doute près de 250 milliards, transferts informels compris : c’est ce qu’envoient chaque année les migrants vers les pays du Sud. Mais si cet argent permet de réduire la pauvreté, son impact sur le développement reste limité. Associations et agences internationales militent donc pour orienter ces flux, largement supérieurs à l’aide publique des pays riches, vers l’investissement productif.
Emigration : des flux financiers à valoriser ; Le système bancaire limite les investissements productifs « au pays »
4. La précarité, lot commun des immigrés
En France, les immigrés contribuent à la croissance économique depuis le milieu du XIXe siècle. Le plus souvent cantonnés dans les emplois pénibles et peu payés, ils sont soumis à des conditions de travail globalement plus dures que celles des autres salariés. Pas forcément moins qualifiés, ils sont fréquemment contraints d’accepter des postes ne correspondant pas à leurs compétences. Leur précarité participe à la flexibilité du marché du travail.
La précarité, lot commun des immigrés ; Etrangers sans papiers ou régularisés : le passage quasi-obligé du travail illégal
5. L’Europe se cherche des garde-frontière
En matière d’asile et d’immigration, l’Union européenne est empêtrée dans une contradiction : d’un côté ses membres sécurisent leurs frontières, de l’autre Bruxelles les appelle à s’ouvrir pour faire face aux besoins du marché du travail. Alors qu’un sommet UE-Afrique doit se tenir cette année à Rabat, les Vingt-Cinq cherchent à davantage impliquer leurs voisins méditerranéens dans la lutte contre l’immigration irrégulière.
Les Etats membres de l’Union durcissent leurs politiques en ordre dispersé.
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